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Bonjour, et bienvenue à notre série d’études méditatives Dieu au quotidien sur la lettre de Paul aux Romains ! Nous en sommes au cinquième et dernier jour de notre survol du chapitre 9. Félicitations ! Si vous m’écoutez aujourd’hui, c’est que vous êtes arrivés avec moi au cinquième jour de ce chapitre de la Bible si difficile à comprendre. Un chapitre que je sais que vous allez étudier pendant des années à venir, mais qui, je l'espère, vous amènera également à comprendre et à avoir une plus grande confiance en la grandeur de Dieu. Je tiens à vous rappeler, alors que nous arrivons à la fin de ce chapitre, qu'il s'agit d'un chapitre personnel des Écritures : il interpelle chacun de nous. Il contient des vérités théologiques, mais Dieu veut aussi que sa Parole ait un impact sur nos vies personnelles. L’étude de l’élection et de la prédestination n’est pas un exercice intellectuel, même si elle réclame beaucoup de réflexion. Elle nourrit notre confiance en Dieu. Lorsque nous connaissons Dieu et le plan qu’il a formé pour l’humanité bien avant de l’avoir créé et d’avoir formé l’univers entier, nous pouvons l’adorer et le suivre en toute confiance, sans nous laisser douter de sa souveraineté, même si nous avons du mal à comprendre son projet pour nous, qui sommes sa créature.
Ce chapitre commence par une parole personnelle de Paul et tout au long, même si Dieu parle de la façon dont il a œuvré dans des vies personnelles au cours de l'histoire, Dieu nous parle personnellement. Il nous parle de choix compliqués, il nous parle de questions difficiles. Alors que nous arrivons à la fin de ce chapitre,
il nous parle de notre choix. Quel sera notre choix en ce qui concerne le plan de Dieu ? Nous avons examiné ensemble le fait que nous pouvons faire confiance à la Parole de Dieu, que nous pouvons faire confiance au caractère de Dieu, que nous pouvons faire confiance à la volonté de Dieu. Et aujourd’hui nous allons voir que nous pouvons faire confiance aux voies de Dieu. Oui, nous pouvons faire confiance au plan de Dieu. Dans les versets 25 à 29, Paul cite l'Ancien Testament, notamment le prophète Osée, et dit : « C'est aussi ce qu'il dit dans le livre d'Osée: J'appellerai ‘mon peuple’ celui qui n'était pas mon peuple, et ‘bien-aimée’ celle qui n'était pas la bien-aimée. Et là où on leur disait: ‘Vous n'êtes pas mon peuple’, ils seront appelés fils du Dieu vivant. » Et, citant encore l'Ancien Testament, il ajoute : « Ésaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël: ‘Même si les Israélites, de par leur nombre, étaient pareils au sable de la mer, un reste seulement sera sauvé’. En effet, le Seigneur accomplira pleinement et rapidement sa parole [avec justice, en effet le Seigneur accomplira rapidement sa parole] sur la terre. Et comme Ésaïe l'avait prédit, si le Seigneur de l’univers ne nous avait pas laissé une descendance, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe. »
Paul cite ici les écrits des prophètes Osée et Ésaïe, deux prophètes contemporains.
Osée rappelle que les croyants incluent aussi les Gentils, les païens. Ésaïe rappelle, de son côté, que les croyants incluent aussi le peuple d’Israël. Ce n'est pas comme si c'était l'un ou l'autre. Quiconque croit en Jésus-Christ est sauvé. Ce n'est pas comme si le peuple d’Israël avait été totalement mis de côté et ne pouvait plus, désormais, être sauvé. Non, quiconque croit en Jésus-Christ est sauvé !
On comprend le déchirement intérieur de Paul à propos de ses compatriotes juifs. Comment peuvent-ils refuser d’accepter Jésus comme leur Messie. Pourquoi sont-ils aveuglés au point de ne pas reconnaître en lui celui qui peut les libérer de la loi ? Paul en est navré parce qu’il sait que leur refus va les mener à leur perte. Il sait qu’ils seront séparé de Dieu pour toujours.
Il est intéressant de noter dans ce texte que ceux qui semblent rechercher le salut
ne l'ont pas obtenu, et que ceux qui ne l'ont pas recherché, eux l'ont obtenu. Nous lisons au verset 30 : « Que dirons-nous donc? Des non-Juifs qui ne recherchaient pas la justice ont obtenu la justice, celle qui vient de la foi, tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi. Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée non par la foi, mais par les œuvres [de la loi]. »
Voilà la clé. Le salut ne vient pas par les œuvres, mais par la foi. Et donc Paul dit dans ces versets : voici comment le paradoxe d'Israël peut être expliqué.
Dieu a choisi les Israélites pour devenir son peuple, mais ils n'ont pas choisi de suivre Jésus comme leur Messie. Est-ce que cela est dû au fait que Dieu les aurait reniés ? Pas du tout !
- Nous lisons aux versets 6 à 13 que ce n'est pas parce que Dieu a été infidèle à ses promesses. Il a tenu parole.
- Aux versets 14 à 18, Paul dit, ce n'est pas parce que Dieu était injuste dans ses desseins. La miséricorde comme l'endurcissement restent compatibles avec sa justice. Dieu accomplit son plan, il fait toujours ce qu’il a décidé de faire.
- Aux versets 19 à 29, Paul ajoute : ce n'est pas parce que Dieu est injuste dans ses relations. Nous ne devrions en aucun cas lui répondre en disant qu'il a agi d'une manière qui n'était pas en accord avec son caractère. Il a toujours agi comme le Dieu qui nous aime.
- Aux versets 30 à 33, Paul demande donc : pourquoi ceux qui sont de la nation d'Israël ne me connaissent-ils pas ? C'est parce qu'ils ont essayé d'atteindre le salut par les œuvres, et non par la foi.
Paul parle ici de son peuple, mais il ne s'agit pas seulement de la nation d'Israël.
Quiconque croit pouvoir obtenir le salut par les œuvres et non par la foi ne le connaîtra pas. Et Paul en conclut qu’en fait tout tourne autour de la personne Jésus. Jésus est soit une pierre d'achoppement, soit un rocher solide. Nous le lisons aux versets 32 et 33 : « Ils se sont heurtés à la pierre qui fait obstacle, comme il est écrit: ‘Je mets dans Sion une pierre qui fait obstacle, un rocher propre à faire trébucher, mais celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.’ »
Jésus est le rocher, et je peux soit trébucher sur ce rocher, soit me tenir debout sur ce rocher. Comment puis-je savoir si je suis perdu ou condamné ? Comment puis-je comprendre ce que disent les Écritures sur l’élection, la prédestination, la volonté, la souveraineté et le choix de Dieu ? Si vous êtes encore confus à propos de ces réalités, tournez-vous vers Jésus : celui qui vous a choisi dissipera votre confusion. Jésus veut être notre rocher sur lequel nous pouvons tenir ferme, et non une pierre sur laquelle nous allons trébucher. Rappelons-nous que Dieu est un Dieu souverain, mais aussi un Dieu de grâce.
En fait, je vous encourage dès maintenant à prendre quelques minutes dans la prière pour réfléchir à ce que signifie personnellement pour vous le fait que Dieu vous ait choisi. En ce moment, dans la prière, remerciez Dieu pour les expériences,
à la fois bonnes et mauvaises, qu'il a utilisées pour vous façonner et aussi pour vous transformer. Dieu n'a pas voulu que le mal arrive ou que le mal vienne dans ce monde, mais il savait que cela arriverait. Et sachant que cela arriverait, Dieu utilise à la fois le bien et le mal pour nous façonner. Notre Dieu est un Dieu de grâce qui peut se servir à la fois du bien et du mal pour faire de nous le genre de personnes qu'il veut que nous soyons. Je peux soit lutter contre cette réalité, soit l’accepter. En ce moment, en faisant confiance à la souveraineté de Dieu, faisons-lui aussi confiance pour les choses que nous ne comprenons pas et peut-être même que nous ne pourrons jamais comprendre. Il y a bien des choses que nous ne comprendrons jamais avant d'arriver au paradis. Est-ce que nous nous soucierons au paradis de choses qui nous préoccupent sur terre ? Qui peut répondre ! Ce qui compte aujourd’hui, c’est de faire confiance à Dieu pour les choses que nous ne comprenons pas et que nous ne comprendrons probablement jamais. Dieu est beaucoup plus grand que nous pourrons jamais l’imaginer et il a un plan, un projet pour notre vie. Mon manque de compréhension de certaines réalités difficiles à saisir dans les Écritures n’affecte en rien ma relation avec lui. Dieu est Dieu, moi pas.
Remercions donc Dieu pour les expériences, bonnes et mauvaises, qu'il a utilisées pour nous façonner. Remercions Dieu parce que nous lui faisons confiance pour les choses que nous ne comprenons pas.
Prenons un moment maintenant pour exprimer notre joie de savoir que Dieu nous a choisis, qu’il nous a élus, qu’il nous a prédestiné. Jésus l’a confirmé à ses disciples lorsqu’il leur a dit : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis. » Ce que Jésus a dit à ceux qui le suivaient, il nous le dit aussi. Allons donc et portons du fruit, des résultats qui feront une différence autour de nous.
Réjouissons-nous simplement du fait que Jésus nous ait choisi à cause de son amour profond pour nous !
« Seigneur, notre Dieu, nous te remercions pour qui tu es. Nous te remercions de nous avoir choisi, pour qu’à notre tour nous puissions te choisir. Nous pouvons avoir confiance en ton choix. Oui, j’ai vraiment confiance en toi. Et c’est au nom de Jésus que je t’adresse ma louange de reconnaissance, Amen. »
La semaine prochaine, nous poursuivrons l’étude de ces chapitres et méditerons sur la souveraineté de Dieu, sa puissance et son contrôle. Le chapitre 10 de la lettre aux Romains traite de la relation que vous et moi pouvons entretenir avec Dieu, grâce à Jésus-Christ ; c’est un autre chapitre important des Écritures. Rejoignez-nous donc la semaine prochaine pour examiner ensemble ce chapitre !