11:01
Bonjour, et bienvenue à notre série d’études méditatives Dieu au quotidien sur la lettre de Paul aux Romains ! Nous en sommes au dixième et dernier jour de notre réflexion sur le chapitre 8. Aujourd’hui, nous allons concentrer notre attention sur les versets 35 à 39. À la fin de ce chapitre, c'est comme si Paul gardait le meilleur pour la fin. En fait, l'Esprit garde le meilleur pour la fin : ce bref passage contient toutes les certitudes dont nous avons besoin pour vivre jour après jour comme Dieu veut que nous vivions, dans une relation de confiance avec lui. Hier, nous avons rappelé que Dieu est pour nous, que Dieu est généreux, que Dieu nous pardonne, que Dieu ne nous condamne pas. À ces quatre certitudes s’ajoute une cinquième, que nous allons examiner aujourd’hui. Cette certitude répond à la question : « Qui qui nous séparera de l'amour de Christ ? » La réponse à cette question ne laisse aucun doute : Dieu ne nous abandonnera jamais, rien ne peut nous séparer de lui. Lisons ensemble les versets 35 à 39 de notre chapitre : « Qui nous séparera de l'amour de Christ? Serait-ce la détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l'épée? De fait, il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort à longueur de journée, qu'on nous considère comme des brebis destinées à la boucherie. Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »
Que dire de plus ?! Que pourrais-je ajouter à ce que dit clairement ce passage ? Les nombreuses expériences douloureuses de l’apôtre Paul auraient pu le conduire au désespoir et à l’abandon de la foi. En fait, elles l’ont progressivement convaincu de cette certitude : rien ni personne ne peut nous séparer de l’amour de Christ !
Vous vous souvenez que lorsque nous avons parlé ensemble des souffrances de Jésus au début de cette semaine, nous avons vu que Jésus a prouvé son amour pour nous, qu’il a montré son amour pour nous par ses souffrances. Nos propres souffrances ne peuvent donc pas nous séparer de son amour. Nous ne sommes pas, comme ces versets nous le disent si clairement, nous ne sommes pas assurés d'être à l'abri des tribulations, des tentations ou des épreuves, mais nous sommes assurés de la victoire sur chacune d’elles. Oui, la souffrance pourra nous affliger, mais elle ne nous séparera jamais de l'amour de Dieu.
Quand Paul parle des ennemis qui pourraient nous séparer de cet amour,
il parle d'ennemis qu'il a connus personnellement. En fait, au lieu de nous séparer de cet amour profond, les épreuves qu’il a vécues, tout comme celles que nous vivons, contribuent à nous rapprocher encore plus de Christ. Je ne peux pas vous dire combien de fois je me suis assis avec des croyants qui traversaient une période de souffrance, une période très difficile, qui m’ont regardé et m’ont dit : « Je ne peux pas l'expliquer, mais je me sens plus proche de Jésus en ce moment que jamais auparavant. »
La Bible nous promet que lorsque nous traversons des moments difficiles et éprouvants, quand nous sommes envahis par la souffrance, nous sommes plus que vainqueurs par Christ qui ne cesse de nous aimer. Nous ne sommes pas seulement des vainqueurs, nous sommes plus que vainqueurs ! Cela me fait toujours penser
à l'apôtre Pierre. Vous vous souvenez qu'il a été un jour mis dans une cellule de prison, qu’il a été condamné à mort, et qu’il pensait qu'il allait mourir le lendemain. Mais un ange est venu le libérer miraculeusement de cette cellule. Pierre était déjà vainqueur parce qu'il était convaincu qu'un jour il irait vers Dieu au paradis.
Mais quand nous lisons l’histoire de sa libération inattendue, nous constatons qu’en fait il était plus que vainqueur : l’ange le trouve paisiblement endormi dans sa cellule. Pierre n’était pas du tout tourmenté par le sort qui l’attendait, parce qu’il comptait sur la promesse de Dieu, qui ne l’abandonnerait jamais. Il savait que personne ne pourrait le séparer de Christ, même pas ses ennemis. Il était plus que vainqueur.
Ceux qui sont prêts à mourir pour leur foi sont des vainqueurs ; ceux qui dorment paisiblement sachant qu’ils vont mourir pour leur foi sont plus que vainqueurs.
Un vainqueur est quelqu'un qui dit : « Je peux vaincre mes ennemis. »
Celui qui est plus que vainqueur dit : « Je peux aimer mes ennemis par la puissance de Jésus-Christ. Assuré de sa présence en moi, je peux vaincre ma peur d’être séparé d'avec Dieu. »
Je vous encourage à relire ces certitudes pour mieux vous les approprier. Examinez votre vie et vos circonstances. Mettez vos épreuves en perspective et pensez à la gloire qui nous est promise. Nous ne minimisons pas les souffrances et les difficultés quotidiennes que la vie nous inflige. Nous ne les négligeons pas. Mais nous les traversons en sachant que nous ne sommes pas seuls. L’Esprit de Dieu est en nous, il nous accompagne, il nous guide. Gardons confiance !
Nous arrivons à la fin de notre survol du chapitre 8 de la lettre aux Romains, et je vous propose de terminer notre réflexion par une prière plus longue que d’habitude. Demandons ensemble à Dieu qu’il nous aide par son Esprit à comprendre et à assimiler ce que Paul nous enseigne dans ce passage difficile que nous venons d’examiner, pour que les vérités qu’il nous révèle nous transforment et nous rapprochent de Dieu, pour que les certitudes qu’il contient deviennent nos propres certitudes.
Prions ensemble : « Seigneur, nous te remercions pour tout ce que nous pouvons découvrir dans ta Parole. Nous te remercions pour les promesses et pour les certitudes que nous trouvons dans ce beau chapitre. Merci parce qu’il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ. Merci pour la foi que tu m’as donnée, merci de ne pas m’avoir condamné. Pardonne-moi pour les moments où je me crois indigne de toi, où je me condamne moi-même au lieu de m’appuyer sur tes promesses. Seigneur, j’accepte ton pardon et veux vivre toujours plus proche de toi.
Merci d’avoir envoyé ton Esprit dans ma vie et pour la paix qu’il m’apporte. Je ne veux pas être animé par ma nature propre, je ne veux pas être livré à moi-même. Je veux au contraire être animé par ton Esprit, je veux me conformer à ton Esprit, qui habite en moi. Je veux te plaire mon Seigneur et mon Dieu. Je sais que j’ai une obligation, que j’ai une dette envers l’Esprit qui a fait de moi ton enfant. Je ne suis plus esclave du mal et du péché ; ma relation avec toi est une relation de liberté avec toi. Merci de m’avoir libéré. Merci parce que je peux venir librement à toi et t’appeler ‘Abba, mon cher Père’ ! Merci que ton Esprit en moi témoigne même
que je suis ton enfant. Non seulement ton enfant, mais ton héritier. J’attends ardemment l’avenir et ce que tu vas faire dans l’éternité. Seigneur, quand je pense aux souffrances que je traverses, parfois je désespère. Mais je pense aussi aux souffrances que Christ a subies, lui qui sur terre était parfait, et qui les a vécues pour nous sauver. Mes souffrances ne sont rien à côtés des siennes, mais elles sont encore plus légères quand je pense à la gloire qui va se révéler un jour en nous ! En attendant, ta création soupire et souffre. Nous souffrons avec elle, nous gémissons jusqu’à ce que tu nous libères entièrement. Seigneur, tu vois bien que nous ne savons pas prier comme il faut. Merci parce que ton Esprit soupire avec nous et en nous. Qu’il guide nos prières. Aide-nous à te demander toujours ce que tu veux et non pas ce que nous voulons, parce que tu nous connais mieux que nous-mêmes, toi qui nous as créés.
Merci Seigneur pour cette certitude que nous sommes tes enfants : Père, tu es pour nous, tu nous combles de tes bienfaits, tu nous pardonnes, tu ne nous condamnes pas. Et rien ne peut nous séparer de ton amour ! Nous sommes plus que vainqueurs grâce à l'amour de Christ qui est en nous. Alors mon Dieu, je suis et reste convaincu que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra me séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ mon Seigneur. Reçois ma louange et ma prière au nom de Jésus. Amen.
La semaine prochaine, nous allons aborder ensemble l'un des chapitres les plus difficiles à comprendre de la lettre aux Romains. Nous verrons comment les vérités qu’il contient nous aideront à approfondir notre relation avec Dieu et à mieux le suivre jour après jour.