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Bonjour, et bienvenue à notre série d’études méditatives Dieu au quotidien sur la lettre de Paul aux Romains ! Cette semaine nous parcourons ensemble la deuxième partie du chapitre 8. Nous en sommes à notre neuvième jour et notre réflexion portera sur les versets 31 à 34. Alors que nous nous approchons de la fin de notre étude de ce magnifique chapitre, nous avons presque atteint le sommet de la montagne, et pouvons prendre un peu de hauteur. Lorsque nous sommes sur le sommet d’une montagne, nous pouvons regarder autour de nous et voir les choses qui nous entourent clairement. Au sommet de notre chapitre, nous découvrons des vérités essentielles sur l’amour de Dieu envers nous. Cinq questions nous conduisent à découvrir cinq certitudes inébranlables. Nous examinerons quatre d’entre elles aujourd’hui et nous préoccuperons de la dernière demain.
Première et deuxième questions : « Que dirons-nous donc de plus? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui? »
Troisième question : « Qui accusera ceux que Dieu a choisis? C'est Dieu qui les déclare justes ! »
Quatrième question : « Qui les condamnera? [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous! »
La réponse à chacune de ces questions consolide une certitude, une confiance et une force incroyables sur notre relation avec Dieu. Ces réponses nous rappellent des vérités sur lesquelles nous pouvons nous appuyer chaque jour de notre vie de disciples de Jésus-Christ.
À la question : « Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? » Paul répond : « Dieu est pour nous ! Il est vraiment pour nous. Dieu est pour nous du début à la fin de notre journée, durant toute la vie.
En fait, nous pouvons commencer chaque étape de notre journée en disant : « Dieu est pour moi » :
- Je vais travailler aujourd'hui : Dieu est pour moi.
- Je traverse des problèmes dans mon mariage : Dieu est pour moi.
- Nous allons avoir un bébé dans deux semaines : Dieu est pour moi.
- J'ai des décisions difficiles à prendre : Dieu est pour moi.
La liste est longue ! Chaque moment de votre vie est coloré par cette incroyable vérité : Dieu est pour nous ! Assuré de cette promesse, nous pouvons vaincre toute peur causée par les oppositions que vous pouvons subir de la part des autres. Nous ferons face à l’opposition, c’est certain, mais aucune d’elles ne peut nous ébranler, car Dieu est avec nous. Et nous pouvons répéter cette phrase avec assurance jusqu’au dernier jour de notre vie : Dieu est pour moi.
Nous découvrons une autre vérité au verset 32 : « Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ? »
Si Dieu le Père nous a donné Jésus, le don le plus excellent que nous pouvons recevoir, ne nous donnera-t-il pas aussi tout ce dont nous avons besoin dans nos vies ? Certains pensent ainsi : « Eh bien, si Dieu nous a donné Jésus, c'est plus que suffisant, alors pourquoi me donnerait-il autre chose ? » Paul répond sans hésiter : C'est faux. Dieu veut aussi nous donner tout ce dont j'ai besoin. Non pas tout ce que je veux, tous mes désirs égoïstes, mais il est prêt à donner tout ce dont j'ai besoin.
L’expression originale grecque pour « nous l’a donné » veut dire « nous l’a livré pour nous ». C’est comme cela que la Bible du Semeur traduit ce verbe, qui est très intéressant, parce que c’est le même verbe qui est utilisé à propos de Judas le traître, qui « a livré » Jésus dans l’évangile selon Marc, au chapitre 14, verset 10 (paradidomai). Pour des raisons égoïstes, par amour de l’argent, à cause de l’œuvre de Satan en lui, Judas a osé livrer son maître entre les mains de ses ennemis. Dieu le Père a fait tout le contraire : il nous donné Jésus, il nous a donné son Fils.
Le plan de Judas a échoué : en fait, ce n’est pas Judas qui a ultimement livré Jésus, ce ne sont pas non plus les chefs religieux juifs, ou encore les Romains. C’est Dieu le Père lui-même qui a livré Jésus pour nous.
Alors, quand nous pensons : « Seigneur, tu m'as tant donné, pourquoi me comblerais-tu davantage ? » En fait, notre question devrait être : « Pourquoi ne nous en donnerait-il pas davantage ? » L’écrivain anglais John Stott a dit : « La croix est la garantie de la générosité indéfectible et continue de Dieu. »
Même si nous ne pouvons pas voir Dieu, il s'est révélé dans son Fils. Faisons-lui donc confiance à Dieu. Oui, faisons-lui confiance. D’une manière toute pratique, je peux vaincre ma peur de de ne pas avoir ce dont j'ai besoin en sachant que Dieu me
donnera tout ce dont j'ai besoin, car c’est pour moi qu’il a donné son Fils. Dieu est pour nous, Dieu pourvoira !
Le Dieu qui pourvoie est le Dieu qui pardonne, qui nous justifie ! Le verset 32 l’affirme avec force : « Qui accusera ceux que Dieu a choisis? C'est Dieu qui les déclare justes ! » Dieu assure tous les croyants, ceux qu’il a choisis, que personne ne peut les accuser : notre relation avec Dieu le Père est garantie. Dieu nous a pardonnés. Nos fautes étaient si importantes à ses yeux qu’il n’a pas hésité à livrer son Fils sur la croix pour nous. Nous ne pouvons donc vraiment pas prendre le péché à la légère. Et dès qu’il nous déclare non coupables, nous sommes en sécurité en sa présence, rien ni personne ne peut nous ravir de sa main, nous lui appartenons pour toujours.
Christ a donné sa vie, il a payé le prix, Dieu nous justifie ; non pas à cause de ce que nous aurions pu faire pour mériter notre justification, mais à cause de ce que Jésus a fait pour nous. Et lorsque nous péchons, que la culpabilité et la gêne s’emparent de nous, Dieu le savait déjà avant que nous commettions nos péchés, nous ne pouvons rien lui cacher. Mais il nous a déjà déclarés non coupables, et nous pardonne dès que nous confessons sincèrement nos fautes. Qui peut nous accuser ? - Personne ! Je peux désormais vaincre ma peur d’être accusé. En Jésus-Christ Dieu se donne, Dieu pardonne, Dieu nous donne, Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
La réponse à la question : « Qui les condamnera? » est d’un réconfort inouï ! « Jésus-Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous! »
Dieu nous promet qu’il ne nous condamnera pas. Ce qui est condamné, c’est le péché. Paul l’a affirmé au début de notre chapitre : « Dieu a condamné le péché dans la nature humaine. » Notre nature humaine est l’homme pécheur, qui n’est pas condamné. Dieu nous connaît. Il sait que nous pouvons entretenir un sentiment de culpabilité et nous sentir toujours condamnés intérieurement. Voici donc quatre certitudes qui veulent nous rassurer :
- Jésus est mort : c’est indéniable. La mort sur la croix nous assure que Dieu ne nous condamnera pas ;
- Jésus vit : la Résurrection a vraiment eu lieu. Dieu ne nous condamnera pas.
- Jésus est assis à la droite de Dieu en ce moment même, avec puissance et gloire,
Jésus intercède pour nous ! Il parle à Dieu le Père en notre faveur. Face à l’énormité de certaines de nos fautes, vous pourriez dire à Dieu : « Tu ne te rends pas compte de ce que j’ai fait. » Peut-être pensez-vous : « J’ai été infidèle à mon conjoint, et personne ne le sait. » Ou encore : « J'ai négligé mes enfants et je ne peux tout simplement pas vivre avec moi-même. » Ou enfin : « Tu ne sais pas les pensées que j'ai eues. »
Rappelez-vous toujours ces quatre certitudes : quel que soit le péché que vous ayez commis :
- Jésus est mort,
- Jésus vit,
- Jésus est assis à la droite de Dieu
- Jésus intercède pour vous.
Nous n’excusons pas nos péchés, et nous ne continuons pas à pécher. L’Esprit nous soutient et nous guide. Nous vivons d'une nouvelle manière, nous vivons un nouveau genre de vie. C’est vrai, l’annulation de toute condamnation ne signifie pas que nous ne subissons pas les conséquences de nos fautes, cela ne fait aucun doute.
Mais l'une de ces conséquences ne devrait pas être un sentiment de condamnation.
Ne vous condamnez pas vous-mêmes ! Un homme condamné est toujours en prison. Or, il n'y a pas de condamnation pour ceux qui connaissent Christ. Je peux vaincre ma peur de la condamnation. Dieu ne nous condamnera pas. Dieu nous pardonnera à cause de son amour pour nous en Jésus-Christ. Dieu nous a donné son Fils. Dieu est pour nous !
J'ai gardé la cinquième certitude dont nous parle ce passage pour demain.
Avant de terminer notre méditation, je vous propose de louer Dieu. Parlons ensemble à ce Dieu qui nous aime si profondément. Et pendant que nous lui parlons, si vous n'avez jamais accepté et si vous n’avez jamais reçu le pardon de Jésus-Christ, faite-le maintenant !
« Seigneur, merci de nous avoir pardonné. Comment pourrions-nous vivre libérés du péché sans l’assurance de ton pardon, sans avoir accepté ton pardon ? Aide-nous à avoir la certitude que tu ne nous as pas condamné. Père, tu nous as donné ton Fils, et tu nous as aussi comblés de tes bienfaits. Accepte ma reconnaissance au nom de Jésus, Amen.