Romains 8.2-3

Semaine 8 - jour 2

Épître aux Romains

Romains 8.2-3

11:26


Il n'y a donc maintenant aucune condamnation, mais si nous voulons vivre cette vie, cette vie de liberté que Dieu nous donne en Christ, il y a une autre chose que vous et moi devons faire. Nous devons également savoir et comprendre comment s’est déroulé tout ce que Dieu a fait pour nous délivrer de la condamnation au cours de l’histoire. Et il s’agit d’un long processus.
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Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur la lettre de Paul aux Romains ! Aujourd'hui, nous poursuivons notre réflexion sur le chapitre 8. Nous en sommes au deuxième jour de notre examen de ce grand chapitre, et méditerons sur les versets 2 et 3.

Nous avons parlé hier de l'absence totale de condamnation ; pour vivre notre vie présente et future sans condamnation, nous devons entendre la promesse de Dieu.

Il n'y a donc maintenant aucune condamnation, mais si nous voulons vivre cette vie, cette vie de liberté que Dieu nous donne en Christ, il y a une autre chose que vous et moi devons faire. Nous devons également savoir et comprendre comment s’est déroulé tout ce que Dieu a fait pour nous délivrer de la condamnation au cours de l’histoire. Et il s’agit d’un long processus. Je vais donc lire les versets 2 et 3, puis le début du verset 4. Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, dit le premier verset, parce que : « La loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort, car ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l'a fait: il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une nature semblable à celle de l'homme pécheur. Ainsi, la justice réclamée par la loi est accomplie en nous. »

En quelques mots seulement, Paul nous fait découvrir les trois grandes étapes du déroulement du projet de Dieu pour nous délivrer de la condamnation. Examinons-les ensemble pendant quelques minutes. En fait, nous avons déjà découvert ce processus aux chapitres 6 et 7 :

- Nous ne pouvons pas,

- Dieu peut,

- Voici comment.

D’abord, ‘Nous ne pouvons pas’ : ce constat est le début du changement. Nous ne sommes pas capables de changer et devons l’admettre. Le changement ne dépend pas de mon énergie, de ma volonté, de ma nature. Je ne peux tout simplement rien faire par moi-même.

Cet humble constat va à contre-courant de la pensée ambiante dans nos cultures. Que de fois les slogans « Oui, c’est possible ! », « Oui, tu le peux ! », « Compte sur toi ! » ne sont-ils pas prononcés ! Mais Dieu répond : « Pas du tout. Tout commence avec moi : c’est moi qui t’ai créé à mon image, c’est moi qui t’ai créé pour que tu me ressembles ! » Nous commençons donc par reconnaître notre pauvreté spirituelle, notre faim spirituelle.

Si nous ne pouvons pas, Dieu peut ! Dieu peut accomplir des choses en moi que je ne pourrais jamais faire par moi-même, sans lui. En fait, il m'a créé pour vivre par sa puissance et non la mienne. Je n’ai pas à en avoir honte, c’est comme cela que Dieu m’a fait. C’est lorsque je reste en relation avec lui que je peux agir, et c’est pour lui que j’agis.

Le fait qu'il n'y ait pas de condamnation pour ceux qui sont en Christ n'est pas seulement un état d'esprit. C'est une réalité spirituelle parce qu'une loi m'a libéré d'une autre loi. Paul parle d'absence de condamnation au verset 1, puis d'une libération certaine au verset 2. En fait, notre libération est le fondement de l’annulation de toute condamnation : la loi de l'Esprit de vie nous libère de la loi du péché et de la mort.

Tout comme notre univers est régi par des lois physiques immuables, notre nature spirituelle est également gouvernée par certaines lois tout aussi immuables. Par exemple, dans l'univers physique, nous avons la loi de la gravité. C'est une loi immuable : Si je lâche un objet de mes mains, il va tomber droit par terre, je ne peux rien y faire. C’est au sol que tout objet reste stable. Mais il existe des lois qui peuvent, dans un sens, surmonter cette loi. La loi de l'aérodynamique surmonte la loi de la gravité. C'est pourquoi un avion est capable de voler et de ne pas tomber au sol, car il existe une loi plus puissante ou une loi différente qui surmonte cette loi. Si je lâche une pierre, la loi de la gravité prend le dessus et la pierre va tomber au sol. Mais si je la rattrape avec ma main, alors la loi de la vie prend le dessus.

De même, la loi de l'Esprit surmonte la loi du péché et de la mort. Mais elle va beaucoup plus loin que les lois physiques. La loi de l’Esprit surmonte et supprime la loi du péché et de la mort, elle la remplace. Lorsque l’Esprit vient nous habiter, la loi du péché et de la mort ne s’applique plus à nous. Notre vie spirituelle a changé radicalement grâce à ce que Jésus-Christ a fait pour nous. Pour Paul, il est important que nous le sachions. Alors que le chapitre 7 de la lettre aux Romains mentionne très souvent le pronom ‘je’ comme nous l’avons souligné hier, le chapitre suivant se concentre sur le mot ‘Esprit’ qu’on rencontre 19 fois en quelques versets seulement. Lorsque le Saint-Esprit entre en nous, tout change.

Et tout change parce que Dieu a agi pour que tout change. Moi, ‘je’ ne peux rien faire. Lui, l’Esprit peut tout faire et va tout faire ! Nous l’avons dit plusieurs fois : la loi de l'Esprit de vie surmonte la loi du péché et de la mort grâce à ce que Jésus-Christ a fait. Ce n’est pas un accident qui serait intervenu dans notre histoire. Ce n'est pas simplement une façon de penser spirituelle. C'est la réalité. C'est l'histoire. C’est toute notre histoire ! C'est tout ce que Dieu a fait. Comment a-t-il agi pour tout changer ? Comment a-t-il agi pour nous donner la liberté ? Le verset 3 nous le dit : « Ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l'a fait. »

- Dieu envoie son propre fils sur la terre. Tout va pouvoir changer grâce à la venue de Jésus-Christ ;

- C’est dans une nature semblable à la nôtre que Jésus est venu. Il est né dans un corps humain, d’abord comme nourrisson, puis a grandi, jusqu’à devenir adulte comme nous. Il a fait face à toutes les mêmes tentations que nous sans jamais céder. Il a montré par là qu’il était pleinement Dieu sur terre.

- C’est pour être un sacrifice pour le péché que Jésus est venu. Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, au chapitre 5, verset 21, Paul dit : « Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous, afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu. »

- Dieu a condamné le péché chez les hommes pécheurs. Il n'y a pas de condamnation pour nous parce que notre péché est condamné par ce que Jésus-Christ a fait et que lui seul pouvait faire. Notre péché a été condamné dans notre nature humaine !

- Par ce que Jésus a fait, la loi juste, la loi parfaite, la loi de Dieu a été accomplie en nous. Elle est satisfaite.

Pourquoi Jésus est-il le seul chemin vers le salut ? Parce que seul Jésus a pu accomplir pleinement la loi. Il est la seule personne parfaite qui ait jamais vécu sur cette terre. Qui oserait contester cette affirmation ? Jésus a accompli la loi pour qu'elle puisse s'accomplir en vous.

Ce que la Bible nous enseigne ici, c'est que si vous et moi essayons par nous-mêmes de vivre par la loi, notre fin sera la condamnation. Mais si nous acceptons le don que Jésus-Christ nous offre et reconnaissons par la foi ce qu’il a fait pour nous, notre fin sera la libération. La loi du péché et de la mort a été vaincue. Elle a été remplacée par la loi de la vie, par l'Esprit de vie. Voilà ce dont Jésus a été capable. Ce que nous étions incapable de faire, il l’a accompli pour nous. Alors que nous prions ensemble aujourd’hui, prenons donc un peu de temps pour accepter avec reconnaissance, peut-être pour la première fois, ce que Jésus-Christ a fait pour nous en disant : « Seigneur, j'accepte ce que tu as fait pour moi. Tu es mort sur la croix pour payer le prix de mes péchés, et je t’en remercie du fond du cœur. Je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi sur la croix. J'accepte ton pardon. J’admets humblement que je ne peux absolument rien faire pour être libéré de la condamnation qui pèse sur moi ; c’est toi, et toi seul qui le peux. Seigneur Jésus, tu es devenu un être humain comme chacun d'entre nous. Tu as vécu une vie parfaite pour qu’elle devienne une offrande pour la délivrance de mes péchés,

pour les condamner sur la croix, pour que la loi de justice puisse être accomplie en moi. Je te remercie pour ce que tu as fait pour moi. Je te suis reconnaissant de pouvoir m’approcher de toi aujourd’hui, libéré à jamais de la condamnation et de la domination du péché dans ma vie. Accepte ma prière et ma louange que je t’offre en ton nom. Amen. »

Demain, nous réfléchirons ensemble sur les versets 4 à 7 de notre huitième chapitre !