Romains 8.17-18

Semaine 9 - jour 1

Épître aux Romains

Romains 8.17-18

11:27


Nous pouvons en fait résoudre nos problèmes si nous nous souvenons de certaines choses importantes. Aujourd’hui, nous allons parler de deux d’entre elles : avec qui partageons-nous nos problèmes, et à quoi comparons-nous nos problèmes. Si vous pouvez répondre à ces deux questions : avec qui partagez-vous vos problèmes, et à quoi comparez-vous vos problèmes, vous pourrez faire face à n’importe quel problème que vous rencontrerez tout au long de votre vie, et vous pourrez trouver la solution.
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Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives avec le pasteur Tom Holladay sur la lettre de Paul aux Romains. Cette semaine, nous allons poursuivre ensemble notre étude du chapitre 8, un des passages les plus remarquables de la Bible. C’est la raison pour laquelle nous allons y consacrer deux semaines au lieu d’une. La semaine dernière, nous nous sommes arrêtés aux versets 16 et 17, et cette semaine, je vous propose de revenir sur le début du verset 17 en examinant ensemble quelques vérités qui peuvent faire une différence dans notre vie de tous les jours. Nous avons déjà dit que, dans ce chapitre, Dieu répond à nos questions les plus difficiles. Quand nous nous examinons et que nous croyons que nous ne sommes pas bons du tout ou que nous sommes bons à rien, Dieu nous assure qu’il ne nous condamne pas et que nous pouvons être libérés en Christ. Quand nous nous examinons et en concluons que nous ne pouvons pas changer, Dieu nous assure que le péché ne domine plus sur nous parce que nous pouvons remporter la victoire sur le péché. Et quand nous nous examinons et pensons que notre vie s’est complètement effondrée, Dieu nous assure qu’en Jésus-Christ le désespoir disparaît et que nous pouvons envisager l’avenir dans une pleine espérance. C’est ce dernier point que nous allons examiner aujourd’hui. Et nous verrons au cours des prochains jours que, lorsque nous pensons qu’il n’y a pas d’avenir pour nous, la Bible nous dit que nous ne serons jamais séparés d’avec Christ, et que notre relation avec lui ne sera jamais brisée, quoi qu’il nous arrive. Nous pouvons en fait résoudre nos problèmes si nous nous souvenons de certaines choses importantes. Aujourd’hui, nous allons parler de deux d’entre elles : avec qui partageons-nous nos problèmes, et à quoi comparons-nous nos problèmes. Si vous pouvez répondre à ces deux questions : avec qui partagez-vous vos problèmes, et à quoi comparez-vous vos problèmes, vous pourrez faire face à n’importe quel problème que vous rencontrerez tout au long de votre vie, et vous pourrez trouver la solution. Le verset 17 nous dit que nous sommes cohéritiers de Christ, c’est-à-dire que nous prenons part à la gloire de Christ, qui établira pour toujours son royaume au jour de la résurrection finale. Ceci est possible parce que nous souffrons nous-mêmes avec Christ. Nous participons aux souffrances de Christ, en quelque sorte nous les partageons.

Je me permets d’ouvrir ici une parenthèse sur la façon dont nous cherchons à résoudre les problèmes auxquels nous devons faire face. À qui en parlez-vous ? À personne ? Si c’est le cas, les tensions intérieures causées par vos difficultés ne peuvent que s’accroître. Mais si vous en parlez à quelqu’un, vous pouvez vous adresser à la mauvaise personne. Certains parlent de leurs problèmes avec des râleurs, et l’amertume s’installe. On risque alors de prendre l’habitude de se plaindre et de croire qu’on est le seul à souffrir, et notre situation ne fait qu’empirer. D’autres parlent de leurs problèmes en cherchant à trouver des excuses pour justifier leur situation, sans chercher à les résoudre. En fait, c’est à Jésus-Christ que nous pouvons parler en toute confiance de nos problèmes, de nos épreuves, de nos souffrances. Nous ne les minimisons pas, nous ne les dramatisons pas, nous lui exposons seulement notre désarroi. Alors l’espérance pourra renaître et l’amertume pourra disparaître.

- Jésus a fait face au chagrin lorsqu’un de ses amis est mort ;

- Jésus a fait face à la frustration lorsque ses disciples se sont disputés ;

- Jésus a fait face à la déception lorsque Judas l'a trahi, lui qui savait que ce disciple allait le trahir ;

- Jésus a fait face aux tentations de Satan sans jamais succomber à aucune d’entre elles ;

- Jésus a fait face à des problèmes familiaux ;

- Jésus a fait face au rejet total, à la souffrance et à la douleur sur la croix.

Que nos difficultés soient causées par les autres, ou que nous en soyons la cause, qu’elles nous arrivent sans que nous sachions d’où, nous savons que nous ne sommes jamais seuls ! Cohéritiers de Christ, nous souffrons avec lui. Nous pouvons souffrir avec ceux qui rencontrent les mêmes problèmes, les mêmes situations que nous. Mais Jésus-Christ est le seul à avoir surmonté tous les problèmes qu'il a vécus, et c’est avec lui que je peux parler des miens, quels qu’ils soient. Nos difficultés et nos souffrances peuvent paraître banales comparées à celles de Jésus, mais elles ne le sont jamais à ses yeux, surtout lorsque nous souffrons du rejet des autres et de la persécution à cause de notre foi.

La souffrance ne nous épargne pas, elle n’a pas épargné non plus Jésus-Christ, qui disait à ses amis : « le disciple n’est pas plus grand que son maître. » Mais si la souffrance est le partage de tous, elle ne peut pas être comparée au sort qui nous attend, celui de Jésus comme le nôtre ! Paul l’affirme au verset 18 de notre chapitre : « J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. »

Il n’y a vraiment aucune mesure entre nos souffrances, nos épreuves, nos difficultés, et la gloire qui nous est réservée ! Si elles ne sont pas dignes d’être comparées aux bénédictions à venir, pourquoi donc chercherions-nous à les comparer à d’autres choses, ou à celles de ceux qui nous entourent ? Pourtant, nous avons souvent tendance à comparer notre situation à celle d’une autre personne. Nous pouvons même éprouver un certain soulagement, un certain plaisir à comparer nos problèmes à ceux des autres, que leur sort soit meilleur ou pire que le nôtre. Dans d’autres situations, la comparaison peut nous conduire à la jalousie. Alors, pourquoi chercher à faire des comparaisons ? Portons au contraire toute notre attention sur la gloire à venir. Cela ne va pas nécessairement résoudre nos difficultés, quelles qu’elles soient, mais cela nous aidera à les mettre en perspective, à mieux les vivre au jour le jour. Cela nous permettra d’intercéder sans jamais oublier de le faire dans la reconnaissance et la louange. Le sort bienheureux qui nous attend ne nous fait pas éclipser les problèmes et ne supprime pas nos souffrances, mais il nous permet de les vivre et d’y faire face avec courage et détermination, en sachant que nous les partageons avec Christ.

Avoir part à la gloire de Christ, ce n’est pas seulement la contempler de loin. Il ne s’agit pas de quelque chose qui va nous être révélé. « Avoir part » veut dire littéralement que la gloire de Christ sera en nous : comme lui, nous serons rayonnants de gloire ! Comme Jésus, nous serons glorieux. Au ciel, nous contemplerons la gloire de Dieu en participant à cette gloire. « La porte à laquelle nous avons frappé toute notre vie s’ouvrira enfin », disait CS Lewis. Et Paul lui-même l’exprime ainsi dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, au chapitre 4, verset 17 : « Nos légères difficultés du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » Pourtant nous savons combien Paul a souffert tout au long de son ministère ! Que d’épreuves n’a-t-il pas traversées ! Il a été battu plusieurs fois et a failli en mourir à plusieurs reprises. Il a été enchaîné et mis en prison pendant des années. Il a survécu des naufrages. Paul a vraiment souffert avec Jésus-Christ, mais, pour lui, partager sa souffrance c’était partager sa gloire.

Cela ne veut absolument pas dire que les souffrances que nous endurons sont bonnes en elles-mêmes, ou qu’il faille les rechercher. Nos souffrances ne sont pas bonnes, elles ne sont pas glorieuses ! Elle sont mauvaises, elles font mal. Dieu, lui, est bon, infiniment bon, et se sert des souffrances que ce monde mauvais et le diable nous font subir pour que sa gloire rayonne en nous.

Prenons un moment avant de terminer notre méditation pour parler à notre Dieu des souffrances que nous vivons, des moments douloureux que nous traversons, et disons dans le recueillement : « Seigneur Jésus, tu connais les souffrances que nous subissons, les moments difficiles que nous traversons. Tu as connu la souffrance comme personne d’autre au monde l’a vécu. Tu nous comprends et tu interviens dans nos vies. Révèle la gloire que tu nous réserves ! Permets que nous soyons prêts à la recevoir. Nous l’attendons avec impatience. Nourris notre espérance quand les souffrances nous oppressent. Aide-nous à les considérer comme de légères difficultés comparées à ce que tu as en réserve pour nous ! Et c’est en ton nom que nous te le demandons, amen. »

Demain, alors que nous poursuivrons notre étude sur le chapitre huit de la lettre aux Romains, nous verrons ensemble ce que représente cette gloire future dans plus de détails, et comment la création entière attend comme nous avec grande anticipation ce que Dieu va accomplir en notre faveur et en faveur de la terre entière.

Ne manquez donc pas de vous joindre à moi dès demain !