Romains 2.6-10

Semaine 2 - jour 2

Épître aux Romains

Romains 2.6-10

10:33


Dans ce passage des Romains, nous découvrons quatre vérités essentielles sur la confiance en Dieu, notre juge. La première d'entre elles se trouve au verset 2 où Paul dit : « Nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est conforme à la vérité. » Nous pouvons faire confiance au jugement de Dieu. Pourquoi ? Parce que Dieu connaît la vérité, voilà la première raison. Le jugement de Dieu est fondé sur la vérité.
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Notes de l'épisode

Bienvenue à notre méditation sur le chapitre 2 de la lettre de Paul aux Romains. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les versets 6 à 10. Vous vous souviendrez sans doute qu’hier nous avons parlé du fait que nous luttons tous contre un esprit de jugement de temps à autre. Je suis pleinement conscient que le comportement de certains d'entre nous est pire que d'autres à ce sujet, mais je ne veux certainement pas porter de jugement à leur égard ! Je veux juste dire que nous luttons tous contre cette attitude. Alors, quelle est la réponse ?

Eh bien, une des réponses consiste à essayer de ne pas porter de jugement sur quoi que ce soit. Mais cela ne fonctionne pas. On finit toujours par essayer de faire l'impossible : il nous est impossible de ne pas porter de jugement sur les autres par nous-même. La réponse efficace est simplement d'accepter de faire confiance à Dieu comme le juge ultime. Faites confiance à Dieu en tant que juge. Cela crée une relation entièrement différente entre nous. Au lieu de nous juger les uns les autres, de porter nos regards les uns sur les autres avec un esprit de jugement, Paul nous invite à regarder ensemble vers Dieu comme le juge ultime. C'est Lui qui va finalement juger toutes nos pensées, nos paroles et nos actions. Faisons lui donc confiance, c’est un juge toujours juste.

Dans ce passage des Romains, nous découvrons quatre vérités essentielles sur la confiance en Dieu, notre juge. La première d'entre elles se trouve au verset 2 où Paul dit : « Nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est conforme à la vérité. » Nous pouvons faire confiance au jugement de Dieu. Pourquoi ? Parce que Dieu connaît la vérité, voilà la première raison. Le jugement de Dieu est fondé sur la vérité. Dans sa deuxième lettre aux Thessaloniciens, au chapitre 2 et versets 11-12, Paul rappelle ceci à propos de ceux qui ne lui font pas confiance : « Dieu leur envoie une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité mais ont pris plaisir à l'injustice soient condamnés. »

Depuis toujours, Dieu connaît la vérité. Ce n’est pas notre cas. Vous vous souvenez peut-être de cette vieille série télévisée populaire « Colombo » dans laquelle on savait dès le début de chaque épisode qui était le coupable d’un meurtre ; on savait aussi que le détective Colombo allait à coup sûr attraper le coupable du crime commis. Nous étions pourtant fascinés par cette série, parce que nous voulions savoir comment les événements et les intrigues allaient se dérouler. Eh bien, cette série illustre de manière assez amusante comment Dieu lui-même connaît toujours la vérité. Il connaît ceux qui se rendent coupables d’actes mauvais, comment ils se comportent et tentent de cacher leurs crimes, et comment les choses vont se terminer, bien mieux que l’imaginaire Colombo ! Ce n’est pas notre cas, nous nous trompons, nous jugeons mal les événements qui se déroulent sous nos yeux ou à notre insu. Et nos conclusions sont erronées. C’est pourquoi, plus je fais confiance à Dieu, le juge parfait, moins je jugerai. Dieu connaît la vérité : nous pouvons donc lui faire confiance en tant que juge.

Dans notre passage, on découvre aussi une deuxième raison pour laquelle nous pouvons faire confiance à Dieu en tant que juge. Dieu juge non pas en fonction de nos intentions, mais selon nos actions, comme le déclare Paul aux versets 6 à 11 de notre chapitre : « Dieu traitera chacun conformément à ses actes : à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l'honneur, la gloire et l'incorruptibilité, il donnera la vie éternelle; mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l'injustice. La détresse et l’angoisse atteindront tout être humain qui fait le mal, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif. La gloire, l’honneur et la paix seront pour tout homme qui fait le bien, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif, car devant Dieu il n'y a pas de favoritisme. »

En lisant ce texte, vous avez peut-être pensé : « Et moi qui pensais que nous étions sauvés par notre foi, et non par nos œuvres ! » Que signifie donc le verset six : « Dieu traitera chacun conformément à ses actes » ? En fait, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la foi qui sauve produit de bonnes œuvres, mais les bonnes œuvres ne peuvent pas produire la foi qui sauve. Répétons-le : la foi qui sauve produit de bonnes œuvres, mais les bonnes œuvres ne peuvent pas produire la foi qui sauve. Dans sa lettre aux Éphésiens (chapitre 2, versets 8 et 9), l’apôtre Paul rappelle que c'est par grâce que nous sommes sauvés, par la foi et non par nous-mêmes. C'est un don de Dieu, certainement pas le résultat de ce que nous avons fait, de peur que nous ne nous en glorifiions. Ainsi, la foi et le salut viennent par ce que Dieu a donné. Mais Paul ajoute dans ce passage un élément très important. Au verset 10, il dit : « Nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions. »

Dans notre passage de la lettre aux Romains, Paul n'enseigne évidemment pas que le salut est acquis par les bonnes œuvres. Il expose un principe de base sur le jugement de Dieu : Dieu juge selon les actes que nous avons commis. Pourquoi ? Parce que les actes sont l'expression visible de notre cœur. Dieu ne juge pas selon ce que nous pensions vouloir faire, mais selon ce que nous avons réellement fait, ce que notre cœur nous a réellement poussés à faire. Dieu nous juge en fonction des preuves indéniables qui font de nous des personnes coupables.

Le passage que nous venons de lire confirme que les bonnes personnes iront au ciel et que les méchants subiront la colère de Dieu. D’où la question : Comment devient-on bon ? En fait, on ne devient pas bon en faisant de bonnes choses. On le devient bon par la bonté de Dieu montrée en Jésus Christ. On devient bon en dépendant de sa bonté, de son salut, de son pardon. On devient bon en faisant confiance à Jésus. Persévérer dans le bien est le fruit de notre relation avec Dieu. Ce n'est pas la racine de notre relation avec Dieu. Si nous faisons confiance à Christ, les résultats dont il est question ici se manifesteront dans notre vie.

D’une certaine manière, ces versets parlent aussi de la façon dont on devient mauvais. La vérité, c’est que nous n'avons pas à devenir mauvais, nous le sommes. Pour manifester le fait que nous sommes mauvais, il suffit d'être égoïste et de rejeter la vérité. Eh bien, qui n'est pas égoïste, qui ne rejette pas la vérité ? Voilà bien une description de nous tous ; voilà ce que nous étions avant de connaître Jésus Christ. Ce passage nous rappelle une vérité extrêmement importante : je suis personnellement responsable devant Dieu de mes actes. Je suis véritablement responsable devant Dieu.

Le célèbre secrétaire d’État et juriste américain Daniel Webster a dit un jour : « La pensée la plus préoccupante qui me soit jamais venue à l’esprit est celle de ma responsabilité personnelle envers Dieu. » Webster était convaincu qu’un jour il se tiendrait devant Dieu et rendrait compte de ses attitudes et de ses actions. Nous sommes tous responsables de nos pensées et de nos actes devant Dieu, aussi effrayant que cela puisse paraître. Pourtant, ce ne doit pas vraiment être le cas, parce que Dieu nous pardonne dès que nous retournons à lui. Lorsque nous lui faisons totalement confiance, nous savons qu’il pardonne toutes nos fautes, qu’il les oublie totalement, et qu’il nous rétablit dans une relation de totale confiance avec lui.

En fait, prenons un moment pour le faire maintenant. Parlez à Dieu dans la prière. Faites confiance à Dieu, notre juge parfait, et dites-lui : « Seigneur, je fais plus confiance à tes jugements qu'aux miens. Pardonne-moi pour ces moments où j'ai agi comme si je connaissais la vérité alors que j'avais complètement tort. Merci pour toutes ces fois où même si je ne comprenais pas et méprisais la vérité, tu la connaissais et me guidais dans la bonne direction. Mon Dieu, je comprends que je suis responsable envers toi. Et la dernière chose que je veux faire est de me tenir devant toi au ciel avec juste mes bonnes œuvres que j'aurais faites grâce à mes propres efforts. Je veux me tenir devant toi au ciel en sachant que j'ai fait confiance à Christ et que j'ai une relation intime avec toi. Grâce à cette relation avec toi, tu as commencé à changer mon cœur et ma vie. Tu as commencé à changer mes relations avec les autres. Mon Dieu, je suis le premier à admettre que je ne suis pas parfait. Mais je veux grandir en toi. Je veux devenir ce que tu veux que je devienne. Je te fais donc entièrement confiance. Accepte ma prière sincère au nom de Jésus, Amen. »

Demain, alors que nous poursuivons notre étude du chapitre 2, les versets 11 à 16, nous examinerons deux autres vérités sur la confiance en Dieu, le juge parfait.