Romains 1.8-17

Semaine 1 - jour 3

Épître aux Romains

Romains 1.8-17

13:24


Tout le monde peut annoncer une mauvaise nouvelle ! Annoncer une mauvaise nouvelle, c'est en fait ‘rapporter l'histoire’. Mais annoncer une bonne nouvelle, c'est changer l'histoire. Au chapitre 1 de la lettre aux Romains, versets 8 à 17, Paul parle d'annoncer la Bonne Nouvelle. Voilà qui est intéressant ! En parlant de la façon dont Dieu a agi grâce à lui pour annoncer la Bonne Nouvelle, il montre qu’annoncer la Bonne Nouvelle est bien plus que ce que l’on dit. C'est aussi montrer qui l’on est.
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Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien notre série d’études méditatives sur la lettre de Paul aux Romains ! Aujourd'hui, nous examinons ensemble le chapitre 1, les versets 8 à 17.

À partir de Romains 1, verset 8, Paul écrit : « Tout d'abord, je dis à mon Dieu par Jésus-Christ toute ma reconnaissance au sujet de vous tous parce que dans le monde entier on parle de votre foi. Dieu, que je sers de tout mon cœur en annonçant l'Évangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous dans mes prières. Constamment je lui demande d'avoir enfin, dans le cadre de sa volonté, le bonheur d'aller chez vous. Je désire en effet vous voir pour vous communiquer un don spirituel afin que vous soyez affermis, ou plutôt afin que nous soyons encouragés ensemble chez vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Je ne veux pas que vous ignoriez, frères et sœurs, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir afin de récolter du fruit parmi vous tout comme parmi les autres nations, mais j'en ai été empêché jusqu'ici. Je me dois à tous, civilisés ou non, sages ou ignorants. Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Évangile, à vous qui êtes à Rome. En effet, je n'ai pas honte de l'Évangile [de Christ]: c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif. En effet, c’est l'Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit: Le juste vivra par la foi. »

Tout le monde peut annoncer une mauvaise nouvelle ! Annoncer une mauvaise nouvelle, c'est en fait ‘rapporter l'histoire’. Mais annoncer une bonne nouvelle, c'est changer l'histoire. Au chapitre 1 de la lettre aux Romains, versets 8 à 17, Paul parle d'annoncer la Bonne Nouvelle. Voilà qui est intéressant !

Paul utilise le mot « je » 14 fois dans Romains 1, versets 8 à 16. En parlant de la façon dont Dieu a agi grâce à lui pour annoncer la Bonne Nouvelle, il montre qu’annoncer la Bonne Nouvelle est bien plus que ce que l’on dit. C'est aussi montrer qui l’on est. En examinant ces versets, nous allons considérer toutes ces fois où Paul a utilisé le nom « je ». En les parcourant, nous découvrirons six actions qui changent les gens au travers de l'exemple de l'apôtre Paul. Au lieu de simplement en parler, mettons ces actions en œuvre ensemble au fur et à mesure que nous en parlons. Changeons le cours de l'histoire dès maintenant !

La première des six actions de Paul est évoquée au verset 8, où il déclare : « Je dis à mon Dieu par Jésus-Christ toute ma reconnaissance. » L’action de grâce produit des effets époustouflants. Elle a le pouvoir de changer notre vie. Elle a le pouvoir de changer la vie de ceux pour qui nous rendons grâce. Elle a le pouvoir de transformer les relations entre nous et nos proches.

Et vous, pour qui devez-vous remercier Dieu en ce moment ? Il peut s'agir de quelqu'un pour qui vous avez oublié de remercier Dieu, ou de quelqu'un pour qui vous ne tenez pas à remercier Dieu. Il peut s'agir encore de quelqu'un pour qui vous avez profondément besoin de remercier Dieu. Faites-le maintenant. Et pendant que vous écoutez, dites simplement : « Père, je te remercie », en mentionnant le nom de cette personne devant le Seigneur. Cela peut changer le cours de votre histoire bien au delà de ce que vous pouvez imaginer ! Et vous ne le découvrirez peut-être qu’au moment où vous entrerez au paradis.

Au verset 9, le mot « je » revient où Paul dit : «Dieu, que je sers de tout mon cœur… » Paul sert Dieu en annonçant la Bonne Nouvelle, il sert Dieu en servant les autres. La question est donc : « Et moi, qui dois-je servir aujourd’hui ? »

Peut-être pensez-vous à quelqu'un en particulier en ce moment ? Devrais-je appeler un proche au téléphone ?Peut-être devrais-je apporter une aide urgente ?Peut-être s'agit-il de votre décision de renouer des liens avec quelqu'un ?Qui devez-vous servir aujourd'hui ? Rappelons-nous que c’est en servant les autres que nous servons Dieu.Paul ajoute : « Je fais sans cesse mention de vous dans mes prières. » Et vous-mêmes, pour qui devez-vous prier ?

Lorsque nous pensons à quelqu’un en particulier, nous ne nous contentons pas de mentionner son nom seulement dans nos prières, mais nous pouvons réfléchir à un de leurs besoins spécifiques. Parfois, nous pensons que la prière n'est qu'une conversation avec Dieu, et c'est en effet une bonne chose de parler à Dieu. Mais la prière est plus que cela. Prier, c'est agir. Lorsque nous prions, nous invitons le Dieu de l'univers qui a le pouvoir de répondre à nos besoins bien plus que nous pouvons l’imaginer. Mais ce serait assez égoïste de simplement demander à Dieu de répondre à nos propres besoins. Nous devons également lui demander de répondre aux besoins des personnes que nous aimons, des personnes que nous connaissons, et même des personnes qui sont des ennemis, comme Jésus nous l'a enseigné. Alors, pour qui devez-vous prier en ce moment ? Prenez quelques instants pour parler à Dieu dans la prière.

Alors que Paul continue de parler de ce qu'il a fait pour les Romains, il dit aux versets 11-12 : « Je désire en effet vous voir pour vous communiquer un don spirituel… afin que nous soyons encouragés ensemble. »

Et vous, qui devez-vous encourager ? L'encouragement a un pouvoir énorme.Et peut-être qu'au moment où notre méditation va bientôt se terminer, la première chose que vous devez faire est de prendre votre téléphone portable et d'appeler quelqu'un pour l'encourager.

La cinquième des six choses que Paul a faites pour les Romains est assez étonnante. Il dit : « J'ai souvent formé le projet d'aller vous voir… »

Nous ne servons pas Dieu de manière routinière ou simplement lorsque l’occasion se présente. Paul formait des projets, il faisait des plans précis. Parfois, il pouvait les accomplir sans rencontrer de difficultés, mais il en était souvent empêché. Quel que soit son projet, il le préparait avec soin. Et dès qu’une occasion favorable se présentait, il la saisissait.

Servir Dieu ne se fait pas automatiquement. Si je veux renouer contact avec quelqu’un que je n’ai pas vu depuis longtemps ou bien faire part à quelqu’un de ma foi, si je veux régler un problème ou une dispute avec un membre de ma famille ou un ami, je dois trouver le bon moment et bien m’y préparer. Je demande ensuite à Dieu la force de faire ce que j’ai prévu.

Paul voulait absolument aller voir les chrétiens de Rome « afin de récolter du fruit » parmi eux, comme il voulait aussi le faire parmi les autres nations. Il tenait à se réjouir de ce que Dieu avait fait dans leur vie, dans leurs familles et dans leurs communautés.

Paul nous invite à notre tour à « récolter du fruit ». La récolte, c’est se réjouir de l’abondance de Dieu, toujours à l’œuvre dans la vie des chrétiens qui nous entourent, c’est voir le fruit de notre foi qui agit dans notre vie et celle des autres. Pour devenir un instrument de changement, pour faire une différence dans ce monde, nous regardons et voyons ce qui se passe dans la vie des autres et disons : « Merci Seigneur, je me réjouis de cela. » Quel est le fruit que les autres peuvent récolter lorsqu’ils voient comment Dieu a changé votre vie ?

Dans ces versets, Paul ne parle pas seulement de ce qu'il fait pour les autres, il parle aussi de sa propre attitude envers les autres. Il parle des clés qui ont ouvert son amour et son service pour les autres et de son efficacité dans ce service.

Il dit trois choses : « Je me dois à tous, j’ai un vif désir et je n'ai pas honte. »

« Je me dois à tous », dit-il. Il s’agit d’une obligation pour Paul. Ce n’est pas par culpabilité, mais par grâce, par la grâce de Dieu. Paul ne fait pas de différence entre les chrétiens quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. Pour lui tous comptent, tous font partie de la récolte. Paul est donc impatient d’aller voir les chrétiens de l’Église de Rome et dit : «J’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile. » Il lui tarde de les rencontrer, et ce désir ardent ne doit-il pas être aussi le nôtre ? Quand on sait la différence que la Bonne Nouvelle peut faire dans la vie des gens et la nôtre, on ne peut qu’être impatient de l’annoncer aux autres avec empressement.

Enfin, Paul déclare : « Je n'ai pas honte de l’Évangile. » Comment pourrions-nous avoir honte de la Bonne Nouvelle ? Et pourtant, beaucoup d'entre nous ne sommes pas à l’aise pour parler de l’Évangile à nos proches, nos amis et les autres. Nous agissons comme si cette bonne nouvelle de Jésus-Christ qui est entrée dans nos vies devait en quelque sorte être cachée parce que peut-être on ne nous ne comprendrait pas, ou on penserait que nous sommes des fanatiques religieux d'une certaine sorte. Pourtant, Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle, la seule bonne nouvelle de Dieu qui soit venue dans ce monde.

Il y a deux mille ans, lorsque Jésus-Christ est venu parmi nous, il a répondu aux plus grandes questions de la vie. S'il y avait un autre moyen d'arriver à Dieu que par Jésus-Christ, Jésus n'aurait pas eu besoin de venir dans ce monde et de mourir d'une mort cruelle, mais il est venu et il est mort. Et à l'époque de Paul, certains agissaient avec honte du fait que Jésus soit mort comme si c'était une sorte de scandale, quelque chose d’humiliant. Jésus est venu mourir pour nous et Paul n'en avait pas honte parce qu'il savait que c'était par la puissance de Dieu que Jésus non seulement avait donné sa vie, mais avait aussi repris sa vie et était ressuscité.

Cette Bonne Nouvelle, l’Évangile, est la seule puissance capable de changer la vie de tous ceux qui placent leur confiance, leur foi véritable en Dieu. Comment donc en avoir honte ? Paul s’adresse à des chrétiens qui savait ce qu’était le pouvoir ! Leur pays et tout l’empire qu’il dirigeait était sous l’emprise d’un pouvoir suprême. Mais pour eux, comme pour Paul, ce pouvoir qu’ils respectaient n’était en rien comparable à la puissance unique de Dieu ! La plus grande puissance qui soit venue dans le monde, c’est le pouvoir de la croix de Christ, qui s’est offert en se soumettant à Dieu le Père et en se donnant pour nous. Cela n’a rien à voir avec le pouvoir des nations et des empires ! Pourtant, c’est la puissance qui seule fait une différence dans ce monde, dans ma vie, dans votre vie et dans toute l’éternité.

Prions donc simplement en disant : « Jésus-Christ, merci. Merci pour la Bonne Nouvelle : tu m'aimes, tu as donné ta vie pour moi. Ta puissance est à l'œuvre pour sauver tous ceux qui croient ou qui veulent croire et ne t’appartiennent pas encore. Change leur vie sans tarder. »

Et puis, nous pouvons aussi dire : « Jésus-Christ, parce que j'apprécie ce que tu as fait pour moi, je veux faire à mon tour une différence dans la vie des autres.Aide-moi à être reconnaissant.Aide-moi à être un serviteur.Aide-moi à me souvenir de prier pour les autres, c'est si facile d'oublier.Aide-moi aujourd'hui à encourager ceux que je rencontre, à bien préparer mes projets de rendre service aux autres, et à me réjouir quand je vois ce que tu fais.Je prie cela, Jésus, en ton nom. »

Amen.

Demain, nous allons examiner ensemble le passage de Romains 1, versets 18-23.