Romains 1.24-32

Semaine 1 - jour 5

Épître aux Romains

Romains 1.24-32

16:19


En fait, ce texte reflète l’image de ce à quoi ressemble la vie sans Dieu. Pour moi, j’en retire que je n'ai pas à vivre ce genre de vie grâce à ce que Jésus-Christ a fait pour moi. A quoi ressemble la vie sans Dieu ? Nous vivons dans une culture qui qualifie souvent l'immoral de moral et beaucoup vivent sans aucune morale. Si vous vous inspirez des magazines d'information, des réseaux sociaux, des sondages d'opinion publique, des émissions de radio ou de télévision, la confusion sera totale, mais pourtant le message de Dieu est clair.
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Notes de l'épisode

Bonjour et bienvenue à notre méditation sur la lettre de Paul aux Romains ! Aujourd'hui, nous examinons ensemble le chapitre 1, les versets 24 à 32. Vous vous souvenez peut-être qu'hier nous avons commencé à examiner les remarques de l’apôtre Paul sur les conséquences dévastatrices du péché dans nos vies. Nous avons terminé en parlant du choix que certains d'entre nous font d'échanger la vérité de Dieu contre des choses, contre des objets. Paul poursuit et dit :

« C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté par les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps, eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!

C'est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes: leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre nature; de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

Comme ils n'ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu'ils commettent des actes indignes. Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, d’immoralité sexuelle, de méchanceté, de soif de posséder et de mal. Leur être est plein d'envie, de meurtres, de querelles, de ruses, de fraudes et de perversité. Rapporteurs, ils sont aussi médisants, ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour faire le mal, rebelles à leurs parents. Dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection, ils sont irréconciliables, sans pitié. Et bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes de mort les auteurs de tels actes, non seulement ils les commettent, mais encore ils approuvent ceux qui agissent de même. »

Après cette lecture, vous vous demandez probablement : « Qu'est-ce qui pourrait bien être inspirant dans cette méditation ? » Quelle liste de péchés déprimante ! En fait, ce texte reflète l’image de ce à quoi ressemble la vie sans Dieu. Pour moi, j’en retire que je n'ai pas à vivre ce genre de vie grâce à ce que Jésus-Christ a fait pour moi. Ce texte me montre exactement le comportement que je dois éviter à tout prix.

A quoi ressemble la vie sans Dieu ? Nous vivons dans une culture qui qualifie souvent l'immoral de moral et beaucoup vivent sans aucune morale. Si vous vous inspirez des magazines d'information, des réseaux sociaux, des sondages d'opinion publique, des émissions de radio ou de télévision, la confusion sera totale, mais pourtant le message de Dieu est clair. Les versets que nous venons de lire le montrent.

La question-clé à laquelle nous devons tous répondre est celle-ci : « À qui vais-je faire confiance ? Vais-je faire confiance aux sondages d'opinion ou à Dieu ?

Vais-je faire confiance à ce que je ressens ou à ce que Dieu dit ? »

Ces versets parlent du péché, et lorsque vous les lisez, ils montrent que le péché observe un modèle prévisible. Même en revenant au verset 23 que nous avons examiné hier, et ensuite tout au long de ces versets, vous pouvez déceler ce modèle prévisible du péché. Le péché est notre ennemi. Le péché est notre adversaire, et il est bon de comprendre les modèles habituels de votre ennemi. Paul revient régulièrement sur ce modèle de péché.

Vous découvrez trois choses spécifiques lorsque vous parcourez ce passage. Vous voyez, la première chose qui se produit dans ce modèle est que nous ignorons Dieu et ne tenons donc pas compte de lui. Ce n'est pas comme si nous ne savions rien de Dieu. Paul dit encore et répète : « Nous savons des choses sur Dieu. Nous pouvons le voir dans la création. Nous pouvons le voir dans sa vérité. C'est que nous décidons de ne pas prendre en compte ce que nous savons. »

En fait, Paul nous rappelle même que nous ignorons Dieu lorsque nous ne le remercions pas, lorsque nous ne le louons pas. Au lieu d'être reconnaissant pour ce que Dieu a donné, l'homme est prêt à utiliser les dons de Dieu sans adorer le donateur. Hélas, ce qui était vrai hier est tout aussi vrai aujourd'hui. Parfois, l'adorateur fait le philosophe. Au lieu de se concentrer sur Dieu, il se concentre sur lui-même.

La deuxième chose qui se produit dans ce modèle de péché est que nous remplaçons Dieu. Le mot qui est utilisé à maintes reprises dans ces versets est le mot « remplacer ». Nous échangeons la vérité de Dieu contre un mensonge (au verset 25). Au verset 23, nous avons parlé de remplacer la gloire de Dieu contre des images. Nous remplaçons Dieu. Le péché est une mauvaise affaire, soit dit en passant. C'est un très mauvais échange, un très mauvais remplacement.

Pourtant, nous faisons ce remplacement; mais pourquoi donc ? Pourquoi échangeons-nous la vérité contre un mensonge ? Pourquoi échangeons-nous la gloire contre une chose, un objet sans valeur ?

La raison ? C’est que nous sommes tous faits pour adorer quelque chose. Lorsque nous essayons d'ignorer et de rejeter Dieu, nos cœurs sont attirés vers l'adoration de quelque chose d’autre.

Si nous tenons Dieu à distance, nous allons adorer autre chose.

Cela finira par être un simple objet. Cela finira par être un mensonge. La Bible appelle cela l'idolâtrie. Et à quoi ressemble une idole ? Nous gardons à l’esprit la vieille image d'une sorte d'idole en pierre, la figure d'une personne. Mais une idole peut aussi ressembler à votre voiture, ou à votre sac de golf, ou à votre lieu de vacances préféré, ou à une récompense que vous avez recherchée toute votre vie. Certaines de ces choses ne sont pas forcément des idoles, mais elles peuvent le devenir.

Quelqu'un a dit qu'il existe un paganisme sauvage et paganisme cultivé. Certains rampent au pied d'une idole, d'autres adorent le sanctuaire d'un idéal, même un grand idéal, un rêve qui n'appartient qu'à vous, et vous tenez Dieu à distance de cela, vous tenez à le réaliser vous-même, mais cela devient une idole dans votre vie.

Pourquoi créons-nous des idoles ? Parce que, comme je l'ai dit, nous sommes faits pour adorer quelque chose. Nous sommes faits pour adorer quelque chose ! Et si nous n'adorons pas le vrai Dieu, nous finirons par fabriquer notre propre Dieu.

Soit nous reconnaissons que Dieu nous a créés à son image, soit nous finissons par créer des dieux à notre propre image. Nous remplaçons Dieu. Le modèle que nous suivons consiste à ignorer Dieu, mais nous devons adorer quelque chose, et donc nous remplaçons Dieu par notre propre idole.

Et puis la troisième chose qui se produit dans ce modèle est que nous rejetons Dieu. Il n'y a qu'un pas entre l'idolâtrie et l'immoralité, et je parle du genre de rejet qui dit : « Je peux vivre ma vie comme je le veux. »

Il y a un autre échange, un autre remplacement dont il est question dans ces versets.

Au verset 26, l’homme comme la femme « remplacent les rapports sexuels naturels par des relations contre nature. » Ils commencent à vivre le genre de vie qu'ils veulent vivre. La science, la philosophie, et même l'éducation et les médias sont souvent confus au sujet de l'homosexualité.

La Bible ne l'est pas. Dieu ne l'est pas. Dieu dit que l'homosexualité est une immoralité sexuelle. Ce n'est pas la seule immoralité sexuelle. L'adultère l’est aussi ;

Et ce n'est pas la seule immoralité sexuelle. La pornographie l’est aussi. Tout cela, dit Dieu, est immoralité. Vivre contre nature est l'une des façons de dire : « Je vais vivre ma vie à ma façon plutôt qu'à la façon de Dieu. »

Permettez-moi ici de prendre un moment pour ouvrir des parenthèses. Ces versets sont très clairs sur le péché. Ils sont si clairs sur le péché d'homosexualité que ceux qui veulent ignorer leur péché essaient d'expliquer ces versets. En fait, il y a trois façons populaires de le faire.

Certaines personnes essaient de l'expliquer en attaquant Paul et disent : « Paul n’était pas parfait, et il a donc écrit quelque chose selon son propre avis. » Le problème avec cet argument, c’est que, certes, Paul n’était pas parfait, mais la Bible, elle, l’est. Dieu est l’auteur ultime de la Bible, les lettres de Paul ont bien été écrites par l’intermédiaire de Paul. Dire que la Bible est imparfaite parce que Paul était un être humain imparfait, est aussi dangereux que de dire que Jésus doit être imparfait parce que sa mère Marie n’était qu’un être humain. Dieu a écrit une parole parfaite par l’intermédiaire de Paul.

Un deuxième argument que les gens utilisent parfois est de dire que peut-être une partie de la Bible ne doit plus être vraie. La sexualité est du domaine culturel.

Ce que la Bible dit ne nous engage pas aujourd’hui. Eh bien, sur quelle autorité croyez-vous cela ? Jésus-Christ a affirmé que le mariage entre un homme et une femme est le plan de Dieu, et je lui fais confiance. Je lui fais plus confiance qu’à tout autre soi-disant expert.

La troisième attaque est une sorte d’attitude que l’on entend parfois, où l’on agit comme si Dieu était dépassé. Ce qu’il a dit n’aurait aucun rapport avec la vie moderne. En fait, Dieu est plus moderne que n'importe lequel d'entre nous ne pourrait jamais espérer l'être.

Le problème que les gens ont parfois avec ces versets est de se concentrer sur un seul péché comme étant le seul péché, mais la liste des péchés que dresse Paul énumère beaucoup de péchés, nos péchés.

La phrase-clé de ce verset sur notre rébellion est celle-ci: « Dieu les a livrés ». C'est, soit dit en passant, une expression de la colère de Dieu. Parfois, quand nous pensons à la colère de Dieu, nous pensons à des éclairs qui fondraient du ciel sur nous. Mais Paul parle d'une colère qui implique la décomposition silencieuse du cœur humain.

En livrant à l’impureté ceux qui le rejettent, Dieu leur dit : « Faites-donc ce que vous voulez ! ». C’est l'une des expressions les plus hautes et les plus profondes de son jugement. Et l'une des manières les plus déprimantes par lesquelles la colère de Dieu se révèle, c'est de nous priver de son influence et de sa protection. Dieu les a donc livrés à l'impureté sexuelle (verset 24), aux convoitises honteuses (versets 26-27), et à un esprit dépravé (versets 28-31). Voilà ce qu'est l'enfer, voilà ce qui arrive à ma vie quand je suis sans Dieu.

L'une des parties les plus difficiles de ce passage est la liste des vingt-et-une choses dont parle Paul et qui résultent d'un esprit dépravé. Dans les versets 29 et 30, il parle de gens pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de tromperie et de méchanceté, de commérages et de calomnies, d’ennemis de Dieu et d'insolence.

Dans cette liste, les péchés que l’on considère généralement comme les moins importants se trouvent à côté de ceux qu’on trouve les plus graves. Parfois pour se sentir meilleur, on fait une distinction entre eux, mais il n’y en a pas, car tout péché blesse notre cœur. Les médisances et les calomnies sont placées juste à côté du meurtre.

Alors que nous arrivons à la fin de notre étude du premier chapitre de la lettre aux Romains, qu’allez-vous faire ? Il y est question de mon péché, du mal que nous nous faisons, que nous faisons aux autres et à Dieu. Comment devrions-nous réagir ?

Eh bien, bizarrement peut-être, je dirais que ce que vous devez faire, c'est célébrer, oui célébrer Dieu, parce que vous avez échappé à sa colère par Jésus-Christ.

Refusez d'excuser votre péché, mais célébrez en vivant le genre de vie que Dieu veut vous faire vivre.

Célébrez, sachant que Dieu peut briser le modèle du péché dans votre vie.

Célébrez, en prenant conscience que vous pouvez vivre une vie qui encourage les autres à ne pas pécher.

En fait, pourquoi ne pas prier une prière de louange dès maintenant ? Lorsque vous décidez de louer Dieu face au péché, vous décidez d'avoir la foi. Vous décidez que votre vie sera gouvernée par cette foi plutôt que par le péché. Alors je vous invite à prononcer simplement une prière de louange à Dieu :

Merci ! Merci parce que grâce à Jésus-Christ, j'ai pu échapper à une vie d'ignorance de la vérité et de poursuite de fausses images plutôt que du vrai Dieu. Seigneur, donne-moi la grâce de refuser d'excuser mon péché, mais plutôt de me tourner vers toi pour briser les modèles de péché dans ma vie. Je prie pour que ma vie soit un trophée de ta grâce, un exemple pour le monde de la façon dont tu peux

changer une vie. Et je prie cela au nom de Jésus, Amen.

Dans notre prochaine méditation, nous allons commencer à examiner le chapitre 2 de la lettre aux Romains. Nous prendrons cinq jours ensemble pour parcourir ce chapitre et découvrir la vérité qu'il contient pour nos vies.

Mais avant, je vais vous offrir un mot d'espoir et d'encouragement. Je sais que le premier chapitre de la lettre aux Romains peut paraître dévastateur. Mais n’abandonnez pas, parce que ce livre, s’il semble très percutant au début, ne fait que dire ce qui est vrai, et il est aussi rempli d'espérance ! La même vérité percutante sur le péché se reflète également dans la vérité percutante sur l'espérance, sur la croissance de Dieu dans nos vies, sur la différence que l'Esprit opère dans nos vies.

Alors restez avec moi tout au long du livre des Romains.

Appréciez le fait que Dieu peut éliminer de nos vie ce qui pourrait nous dévaster et nous sauver, et non seulement nous sauver mais commencer à nous transformer.

Vous voyez, la lettre aux Romains est un livre qui change l'histoire. Mais tout d'abord, Paul parle de l'histoire qui doit être changée. Et puis il commence à parler de la façon dont Dieu change le cours de notre histoire.

Nous examinerons cela ensemble en lisant le chapitre 2 de la lettre aux Romains lors de nos prochaines méditations.